J’aime dormir, faire la grasse matinée, me plonger dans un lit douillet, sommeiller, prendre le temps… Bref, toutes ces choses que je n’ai plus vraiment l’occasion de faire parce que j’ai des minus mais auxquelles je repense avec une pointe de nostalgie… Si je n’ai pas mes huit heures de sommeil pendant plusieurs jours d’affilée, je deviens un peu dingue… Bref, i’am a marmotte (ouais on est sur un blog semi polyglotte)…
Mais comme je ne suis pas à une contradiction près, j’aime aussi les petits matins. J’aime l’aube, ses couleurs, son odeur, ses silences et son lot de promesses pour la journée à venir… Qu’elle soit de ville ou de campagne, l’aube m’émeut, elle me dit « tout est possible » et me rappelle que c’est ici et maintenant que nous construisons notre bonheur, matin après matin, pierre après pierre. Il est rare qu’on m’extirpe de mon lit vers 5 ou 6h du matin (enfin sauf pour remettre une tutte) mais quand j’ai à le faire que ce soit pour une brocante ou un ami à conduire à l’aéroport, je profite à fond de ces minutes de calme, de ces rues vides et de la ville qui s’éveille… Quand j’étais plus jeune et que je sortais de soirée ou de boîte aux petites heures du matin, c’était le moment que je préférais…
La Missnuscule est mon petit matin à moi… Une promesse, un premier rayon de soleil sur une pierre bleue, un rire de gorge, un chant d’oiseau, un minus qui s’éveille, une odeur de café chaud, une ville qui chuchote, un croissant qui fond dans la bouche … Je ne sais pas pourquoi mais quand je pense à elle, je pense souvent à l’aube, je me dis qu’elle est belle comme le jour, comme un début de journée, comme ces heures que j’affectionne tant… Pourtant, elle fait plus dans le modèle « tornade » que dans la douceur d’une matinée au lit mais c’est comme cela…
Vous devriez la voir suivant son grand frère dans tout l’appartement (quand ce n’est pas l’inverse), criant son nom à tue-tête, essayant tous ses déguisements, piquant un peu de nourriture dans son assiette, réclamant les bras à longueur de journée mais piquant un crise dès qu’on essaie de l’aider à passer son manteau, à manger ou à dessiner… Elle non plus n’est pas à une contradiction près on dirait… Toujours aussi « ogresse », elle ne fait rien dans la demi mesure : elle ne marche pas, elle court, elle ne mange pas elle dévore et son rire « lézarde les murs » comme dit mon grand ami Renaud (et il guérit les blessures du Minus)…
Une « princesse pirate » comme aime à la qualifier le Minus : contente d’arborer une jolie robe ou de nouveaux souliers mais les jambes remplies de bleus et les joues maculées de chocolat. Rieuse, rouquine, farouche, câline, brutale, charmeuse et délurée, la Missnuscule marche à grand pas vers ses 19 mois qui arrivent fin du mois… Elle commence à dire de plus en plus de mots et mon petit doigt me dit qu’elle sera plutôt du genre « pipelette »… Et têtue aussi, je sens qu’elle nous prépare un beau « terribel two », chouette 😉 !!
Bons 18 mois ma Missnuscule !
juin 17, 2015
Ca me fait trop penser à Lou, princesse pirate accomplie 😉
juin 17, 2015
Magnifique!!!!!
juin 17, 2015
C’est super beau !!!
juin 17, 2015
Belle comme l’amour, ta p’tite rouquine <3
juin 18, 2015
C’est beau… Je nous trouve une point commun: l’aube. ça me rappelle un livre que j’ai lu il y a bien longtemps… « Savez-vous ce qu’est l’aube ? Et qui vous dira jamais ce qu’est l’aube ? » (La Mère du Printemps, p. 145)