Il était une fois… avant toi…

29 septembre 2016 4 No tags 0

Les histoires de princesses finissent invariablement par la formule « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ». Dans la mienne, d’histoire, la princesse est aussi très heureuse, elle a deux minus (soyons raisonnable) et leur arrivée signe plutôt le début du conte de fée que sa fin… Ouf, il reste quelques pages de mon histoire à écrire et j’espère les meilleures. Bien sûr, la princesse s’est quelque peu modernisée mais pour l’essentiel la fable n’a pas beaucoup changé. Nous les connaissons tous ces ingrédients qui font de nos vies de parents des montagnes russes : nuits hachées menu-menu par un petit tyran, purées préparées avec amour et recrachées en brumisation aussi vite, petits pieds merveilleux et premiers pas qui mettent la larme à l’œil… Je vous ai déjà parlé souvent de cette musique de leur toute petite enfance, de mes premières partitions de jeune maman et de ces refrains connus qui accompagnent la venue d’un nouveau-né dans une famille.

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Aujourd’hui, j’avais envie de remonter un peu plus dans le temps, de revenir un petit peu en arrière et de me souvenir des mois et des semaines qui ont précédé leur venue voire leur conception. Parce que finalement c’est là que tout commence, que tout se joue… Ce moment magique où des amoureux décident de devenir des parents, de balancer leurs certitudes et leurs nuits complètes aux oubliettes pour tenter cette grande aventure ensemble. Dans notre histoire, j’étais prête un peu avant lui (je suis un chouia plus vieille) et j’ai donc piaffé comme une jeune jument quelques mois dans mon box, avant que Magnus donne son feu vert. Je me rappelle précisément de ce que j’ai ressenti quand il a dit oui, ce mélange tout à coup d’excitation et d’appréhension et cette respiration coupée. Je me sentais prête mais je pense qu’au moment où les choses se concrétisent on prend conscience de l’expérience unique, cataclysmique et bouleversante qu’on s’apprête à vivre.  L’appartement est-il assez grand ? Et si on a des jumeaux ? Tes parents vont-ils nous aider pour les baby-sittings ? Les questions tournent dans les têtes et c’est bien normal.

Très vite après commence la période magique où l’on se projette dans une grossesse, où l’on rêve aux prénoms et à la vie qui nous attend. Magie parfois interrompue par la réalité qui rattrape certains couples. Le petit + sur le test de grossesse qui se fait attendre, l’infertilité et dans notre cas une fausse couche qui est venue rapidement tester la solidité de notre engagement. Il faut dire qu’une grossesse se prépare dans la tête bien sûr mais aussi dans le corps. Avant de lancer les essais pour les minus, je me suis d’abord rendue chez Madame la Gentille Gynéco pour vérifier que tout allait bien et réaliser une petite prise de sang. Vous savez la petite prise de sang anodine qui permet de vérifier si l’on est immunisé contre le CMV et la toxoplasmose et qui, dans la négative va vous priver de nez morveux, de viande crue et d’orgie de fruits pendant de long mois. Et évidemment, il faut commencer tout cela bien avant de tomber enceinte, dès le désir de minus idéalement.  Pareil pour la prise de vitamines et d’acide folique : pour bien faire (et en matière de minus, les parents aiment « bien faire »), il faut aller chercher votre petite boîte de complément chez votre joli pharmacien dès que vous arrêtez votre contraception histoire d’augmenter votre stock de folates* !!  Bref, préparer le terrain pour un futur minus, c’est rêver au prénom souvent, faire un régime parfois, s’angoisser de temps en temps mais prendre des vitamines toujours, c’est tout bête comme geste et ça peut être vraiment important. Pour ma part, j’ai pris du Omnibionta Pronatal dès que nous avons décidé de nous lancer dans l’aventure (et j’ai décidé de faire des nuits de 12h pour faire des réserves de folates et d’heures de sommeil).

Les mois qui précèdent le début d’une grossesse sont à la fois éprouvants et magiques, ils ont le parfum du secret et des conversations qui se prolongent tard dans la nuit. On commence à loucher sur les gros ventres des femmes enceintes que l’on croise en rue, on regarde différemment les minus de nos copines et on commence à prendre des infos sur les crèches ou les poussettes, comme ça l’air de rien… Et puis un jour, souvent dans le calme d’une toilette ou d’une salle de bain, une petite barre rose ou un petit plus vient chambouler tout notre monde. Mais ça c’est une autre histoire que je vous raconterai dans un prochain article…

* Selon une étude, 44,5 % des femmes belges ne prennent pas de compléments alimentaires pour la grossesse (type acide folique) en amont de la conception.

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