Je cède aujourd’hui la plume ou le clavier (c’est moins romantique) à la reine des histoires et des contes, la grande-marrante du Minus et de la Missnuscule, ma maman, leur mamy…
Je vous emmène aujourd’hui découvrir ou redécouvrir les éditions pour minus du groupe Bayard/Milan (Milan est entré dans le groupe Bayard en 2004, présent sur trois marchés : jeunesse, religieux et senior). Aujourd’hui les publications se font sous le nom de l’une ou l’autre branche du groupe mais on sent la même inspiration, le même dessein éducatif et ludique.
Commençons par les petits formats et le fameux « TRALALIRE » mensuel Bayard presse éveil, destiné aux 2 à 5 ans, et conçu pour être les premières histoires du Minus à lire sur vos genoux. Pour l’avoir testé depuis trois ans avec notre petiot, je peux confirmer que l’objectif est rencontré et bien rencontré. Ce magazine composé d’une grande histoire et de petites avec des comptines et des petits tableaux de personnages clins d’œil se lit avec enthousiasme et en élargissant son champ de vision et d’interprétation en grandissant. La recette de ce succès est simple : diversité des thèmes, des styles de dessins et d’illustrations,des couleurs, ouverture totale sur la vie quotidienne, les métiers, la vie à l’école, sur le monde de la musique et de ses instruments, sur le mode de vie à la ville et à la campagne. Le récit est souvent teinté d’émotion subtilement sans s’appesantir, à propos des choses de la vie et aussi de beaucoup d’humour. Épinglons côté « émotion » Sara a un petit frère ou ma maman à moi (juin 2012), ou chat qui trotte pelote (octobre 2011) ou encore Paul le tout petit pompier (mai 2012), et pour l’humour, un petit âne à l’école (septembre 2011), qui veut jouer au coiffeurà coiffer le lion(mars 2013), les trois tout petits cochons qui jouent une belle blague au loup (août 2011) et la promenade en barque chargée de vache,chien, chat, mouton et qui coule à l’arrivée d’un grillon (août 2011) .
Pour la tranche 6/7 ans, Bayard publie, toujours en petit format « Mes premiers j’aime lire » qui comprennent une histoire assez longue reprise en cd qui accompagne le magazine, et des comptines , dessins et jeux. A nouveau beaucoup d’humour et de créativité. La réécriture du Petit chaperon rouge qui en a marre de finir en sandwich pour loup dans le répertoire traditionnel témoigne notamment de la capacité d’entraîner les tout jeunes lecteurs dans ce récit parodique où chacun cherche à changer la fin de l’histoire (Bayard n° 120, août 2012).
En grand format, Milan propose « Histoires pour les petits » destiné aux deux à six ans et Bayard « Les belles histoires » pour les quatre à huit ans. Les deux séries, assez proches dans l’esprit, ont quelques différences : « Histoires pour les petits » comprend onze numéros par an dont 5 avec un cd audio, « les belles histoires » se terminent toujours par un jeu assez élaboré fondé sur un des récits du magazine. Les deux séries s’adressent à l’imaginaire de l’enfant et visent à développer son vocabulaire, par des récits qui l’ouvrir à de nouveaux horizons, l’étonner, le faire frissonner ou rêver.
Le minus et moi avons un faible pour « Histoires pour les petits » d’abord pour celles qui sont accompagnées d’un cd et que l’on écoute et réécoute en voiture, à la maison, partout avec le même bonheur. A nouveau l’humour, le regard ironique sur les « méchants » des histoires traditionnelles qu’on gruge grâce à une arme imparable,l’intelligence, la proximité avec les petits bonheurs ou soucis de la vie de tous les jours, et l’extraordinaire ouverture à l’altérité, aux autres cultures (avec accompagnement musical adapté) expliquent largement le plaisir des minus à en faire un compagnon de lecture omni-présent. Quelques exemples : « Pas de lunettes sur ma tête ! »(septembre 2013), « La plus grosse colère du monde » déclenchée par une minuscule fourmi (Novembre 2013), « les Babatatas » ou l’histoire d’un mur qui sépare deux clans et ce qu’il advient après sa démolition (octobre 2013), ou « Qui veut être roi » une beau clin d’œil sur le sens du pouvoir (juillet 2013).
Dans les « Belles Histoires » Bayard on aime beaucoup la petite sorcière ZOUK qui a du caractère, présente avec ses bons plans dans chaque numéro. Les dessins sont très soignés et les récits toujours empreints de cet humour mais aussi de beaucoup de finesse pour aborder les petits tracas de l’existence : Le roi qui voulait un ami (octobre 2013) , le poulet familial du dimanche (novembre 2013) le loup goulu (juin 2008).
Vous pouvez acquérir ces séries en vous y abonnant en ligne ou via les écoles. L’abonnement en ligne est très intéressant financièrement et si vous passez par l’école en début d’année, cela devient vraiment imbattable comme prix pour des heures de lecture… En librairie-la plupart des magasins de journaux les proposent- ils se vendent autour des 6 euros le numéro (les quatre séries évoquées ici se montent à la même somme au numéro, à quelques cents près).
La présentation de ces différents magazines facilite leur utilisation quotidienne par les petits et sans doute que le fait de s’inscrire dans une série récurrente et la facilité pour les tenir et en tourner les pages expliquent que nos minus leur donne une si grande place dans leur espace de lecture.
Allez, go, lisez !!
http://www.bayardmilan.be/
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