Tes huit ans …

12 mars 2018 4 No tags 0

Huit ans …

Huit ans ?! J’arrive pas à y croire, cela me paraît énorme comme chiffre !

Huit ans de toi, de tes sourires, de tes angoisses, de ton énergie et de ta sensibilité, de tes déguisements et de tes questions souvent pertinentes (impertinentes aussi). Huit ans de lectures, de découvertes, de mises au lit parfois foireuses, de « je t’aime de tout mon cœur », de voyages et de courses folles. Huit ans de nous parents, souvent hésitants, parfois déboussolés et toujours éperdument en amour devant notre merveilleux petit garçon. Tu nous secoues, tu nous désarmes, tu nous challenges, tu nous épuises parfois mais nous grandissons un peu chaque année avec et grâce à toi.

Tout doucement, c’est la petite enfance que tu laisses derrière toi, les premiers pas, les premiers mots sont loin, déjà tu as appris à lire, à compter, c’est le temps des premières indépendances, des vacances avec les copains ou les grands-marrants, des questions existentielles et des chagrins de grand qui tiennent éveillés un peu tard dans la nuit. Je sais que nous sommes des parents parfois  atypiques, que je dis des gros mots et que nous sommes souvent pris dans le tourbillon de la vie. Ce que nous essayons de vous montrer de la vie, à toi et à ta sœur, c’est ce qui nous semble essentiel : ne pas perdre sa vie à la gagner (avoir un travail qui plaît plus qu’il ne rapporte), la place centrale des amis et de la famille qu’on choisit, les vacances en tribu, le peu d’importance qu’il faut accorder aux conventions sociales et à l’apparence des choses, l’ouverture d’esprit et le respect, la gentillesse, l’accueil et les voyages.  Tu en feras ce que tu désires de tout cela, et je suis sûre que tu y ajouteras ta touche personnelle mais cela constituera une bonne base pour la suite, une jolie couche à venir ajouter à notre lasagne familiale déjà largement agrémentée de tous les belles valeurs que m’ont transmises les grands-marrants.

Je m’en voudrais de terminer ce texte sans mentionner ta diaboliquement gentille petite sœur, celle qui peut te faire sortir de tes gonds en deux coups de cuillères à pots (ou de sabres laser), celle qui te couvre de bisous avec la délicatesse du Gruffalo, celle qui invente des jeux horribles où tu dois jouer le rôle du bébé ou du petit chien (quand ce n’est pas ton papa), celle qui file des claques puis qui pleure, celle qui t’aime de tout son immense cœur de petite fille. Sache que celui de ta maman bat du même amour inconditionnel …

Bon anniversaire mon Minus !

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